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Edito

Foot Guinéen : la chausse-trappe permanente de Salifou Camara Super V

CONAKRY- Son nom apparaît dans tous les mauvais coups. Il est là. Il jure en privé de régler les comptes à tous ses ennemis dans le football. Entendez par ennemis, toutes les personnes, responsables du football, notamment celles qui, d’une manière ou d’une autre, seraient impliquées dans son départ à la tête de la fédération. Il s’agit de Salifou Camara Super V.

Depuis son éjection de son fauteuil, pour des raisons évidentes de défaut de management, d’arrogance et de mépris vis-à-vis de ses collaborateurs, l’ancien président de la fédération guinéenne de football n’a pas lâché prise. Il est resté, non pas pour arranger les choses ou participer à faire avancer les choses, mais plutôt pour détruire un à un, comme dans un jeu de quilles, ses prétendus adversaires.
Dommage ! Après le fiasco qui a amené le CONOR et qui a mis fin aux ambitions d’Antonio Souaré de rester président de la Feguifoot, nous voici devant un autre fiasco. Une autre crise, pour être compris. Et le nom de Super V n’est pas loin.

On l’accuse du don de ressasser les problèmes, trouver la bête noire dans les détails, caricaturer les acteurs du football Guinéen auprès de la FIFA. De cette façon, le chaos n’a jamais été loin. Super V est accusé d’être le véritable instigateur de ces coups de poignards. Vrai ou faux ? En tout cas, on le dit partout, dans tous les milieux du football.
Ce qui est évident, l’homme se fend sans cesse de récriminations qu’il envoie à la FIFA, dans le but de punir les gens dans son collimateur. Antonio Souaré en sait bien quelque chose. Ce qui est choquant pour les vrais acteurs, ces acteurs qui se saignent pour faire circuler le ballon en finançant de leurs poches les clubs, c’est quand ils entendent se raconter qu’il faut compter avec Super V pour développer le football Guinéen. « Celui qui n’a jamais mis un franc dans le football. Pire, il faut le rappeler, que les premiers accrocs avec la FIFA, sont partis de ses obstinations. C’était à la fin des années 1990. A cette époque, des générations entières ont été privées de la finale qui pouvait être pour elles et pour le pays, l’occasion de rentrer dans l’histoire », regrette-t-on.

En un mot comme en mille, Salifou Super V n’a pas bonne réputation dans le milieu du football guinéen qu’il dit aimer et servir. Il est étiqueté comme celui qui rame à contrecourant du développement du football. Les vrais acteurs en sont convaincus et le regrettent amèrement.

GUINEEFOOT.INFO

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