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Lapé Bangoura : Si on pense qu’un entraineur peut mieux faire au Horoya que moi, on est libre de l’emmener

Conakry – Le horoya AC, joue ce Dimanche à Conakry contre le club ivoirien du Séwo Sport de Saint Pédro dans le cadre des matches allés pré éliminatoires de la Ligue des Champions africaines.

A quelques jours de ce rendez-vous très important pour le champion de Guinée, qui en affiche des ambitions nobles et légitimes, Guineefoot a rencontré son entraineur Kanfory Lapé Bangoura. Ce lui qu’on juge à Conakry comme étant l’homme des défis, se dit confiant et rassurant.

 

 

Guineefoot : Vous jouez le dimanche contre le Séwo Sport de Saint Pédro, à quelques jours de cette rencontre, dans quel état d’esprit se trouve votre équipe ?

 

Lapé : l’état d’esprits est très bon. L’équipe garde sa constance depuis les deux matches amicaux de préparation que nous avons disputés au Sénégal contre le Djaraff et le Casa Sport (NDR : match nul, zéro but partout contre le Djaraff et défaite, un but à zéro contre le Casa Sport). Nous continuons à nous préparer, et nous gardons la première place du championnat. A cela s’ajoute, l’engagement du président Antonio Souaré, qui met les moyens à notre disposition.

 

Est-ce que les recrutements cette année au Horoya ont été faits à la hauteur de vos ambitions africaines ?

 

Honnêtement, on a recruté les meilleurs du pays. Si vous le constatez, ses joueurs constituent l’ossature de l’équipe nationale locale. Au-delà, on a un attaquant camerounais qui est là depuis l’année dernière, et un gardien léonais qui est venu épaulé Aziz, le gardien du Syli A.

 

Ça veut dire que vous n’êtes pas sortie de la Guinée cette saison contrairement à ce qu’on nous a fait croire ?

 

Non à part le gardien.

 

Pourquoi ?

 

On n’a pas eu le temps de recrutement. On était bousculé non seulement par le démarrage du championnat mais aussi par la mise en place d’une équipe par la CAF pour la ligue des champions.

 

La Guinée a longtemps fait de la figuration dans les compétitions africaines des clubs, on vous qualifie d’entraineur de défit, serez-vous capable de relever le défi cette année avec le Horoya AC ?

 

C’est ça mon objectif principal. Bien que le football ce n’est pas que la qualité de l’entraineur, ce n’est pas que la qualité des joueurs, c’est un ensemble, chacun doit jouer son rôle pour relever ce défi. Moi en ce qui me concerne, je dis que je suis prêt à jouer pleinement mon rôle pour atteindre cet objectif. Je sais aussi que mes joueurs ont cette ambition, ils sont dans un minimum de conditions par rapport aux guinéens pour relever ce défi.

 

Est-ce que vous connaissez votre adversaire, l’avez-vous étudié ?

 

On a une idée d’eux à travers des images vidéo, bien que ça ne suffise pas. On est en train de revoir ces images pour mieux les connaitre dans leur récupération, dans leur organisation du jeux mais aussi voir les individualités que dispose l’équipe.

 

Le dernier match du Horoya en championnat contre le FC Séquence, le club que vous avez créé et très mal placé dans le championnat, a sérieusement inquiété les supporteurs du Horoya AC, pouvez-vous les rassurer ?

 

Vous savez, quand Séquence joue contre un club entrainé par Lapé, on pense que le match est arrangé par Lapé. Le FC Séquence a tenu contre le Horoya, qui s’est créé assez d’occasions en vain et le score est resté nul. Ce qui sont mécontents ils sont libres, moi j’ai joué mon match temps plein. On a eu des occasions, seulement qu’on n’a pas été réaliste. Je pense que j’ai fait mon travail. Au-delà, j’ai fait le travail de la sensibilisation. Vous savez dans ce club quand il n’y a pas Antonio Souaré, il n’y a pas de moyens et je sais ce que je fais quand il n’est pas là. Si on pense qu’un entraineur peut mieux faire au Horoya que moi, on est libre de l’emmener.

 

Quelle relation entretenez-vous avec votre manager MBaye ?

 

Je n’ai pas de problème avec MBaye. J’ai toujours sollicité travailler avec ce jeune plein d’initiatives. Même l’entrainement, s’il y a quelqu’un qui peut le faire mieux que moi je n’ai pas de problème je l’accepte. Le football est un sport collectif, ce n’est pas individuel ; c’est encore des efforts conjugués.

 

Interview réalisée par Lamine Mognouma Cissé

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