Conakry – La fédération guinéenne de football qui hésitait ou qui refusait de confirmer l’information que nous avons publiée en milieu de semaine par rapport à la démission du capitaine du Syli national, Kamil Zayatte, s’est finalement rendue à l’évidence. Cet-après, la Feguifoot a sorti un communiqué de presse pour annoncer le choix fait par le désormais ex-international guinéen. L’ancien joueur de Hull City, Kamil Zayatte a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale pour se consacrer exclusivement à son club et à sa famille.
L’actuel joueur d’Istanbul BB a pris de travers les critiques formulées à son égard par certains responsables du football guinéen au lendemain de l’élimination du Syli national pour la Can 2013. De retour à Conakry, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Bantama Sow avait publiquement déclaré qu’il n’a jamais compris pourquoi, Kamil Zayatte, physiquement diminué par une blessure, était présent à Niamey. Kamil Zayatte qui estime avoir fait d’énormes sacrifices depuis qu’il est devenu international guinéen, quitte le navire au moment où l’équipe nationale semble être dans une période d’impasse et d’incertitude.
Depuis la déroute du Syli national à Niamey, aucune décision importante allant dans le sens de l’amélioration du management de l’équipe nationale n’a été prise par la Feguifoot. Actuellement, les joueurs donnent l’impression d’être désorientés. L’international guinéen de Stuttgart, Ibrahima Traoré a publié le 14 novembre dernier (Journée Fifa) un message sur twitter qui pourrait résumer un peu l’état d’esprit au sein du groupe Syli : «Toutes les nations ont un match de préparation. Nous la Guinée une équipe soit disant montante sommes à la maison pour regarder les autres.» Un message significatif mais qui ne dérange décidemment personne au siège de la Feguifoot.
Deux démissions en moins de deux mois au sein d’un même groupe signifient qu’il y a péril en la demeure. Il appartient maintenant à Salifou Camara et à son équipe de redresser la situation avant qu’il ne soit tard.
Tanou
